Les épilepsies pariétales restent des entités mal connues. Elles sont considérées comme rares (environ 5 % des séries chirurgicales), malgré l’étendue du lobe pariétal (un quart du cortex cérébral). L’anatomie du lobe pariétal est caractérisée par de nombreuses sous-régions fonctionnelles et une connectivité majeure vers le lobe frontal notamment. Le lobe pariétal abrite de nombreuses fonctions, notamment dédiées au contrôle visuo-moteur, à l’attention sélective et la conscience, à la perception sensitive et la représentation du corps, au système vestibulaire. Les signes subjectifs sont plus spécifiques et habituels (80 % des cas). Ils sont dominés par des troubles somato-sensitifs, des troubles du schéma corporel ou des symptômes vestibulaires. La sémiologie objective des crises pariétales est souvent trompeuse, notamment caractérisée par des signes moteurs liés à la propagation des crises.

Parietal epilepsy is a poorly understood entity. It is generally considered as rare (about 5% of cases in surgical series), despite the volume of the parietal lobe (one-quarter of the cerebral cortex). The anatomy of the parietal lobe is characterized by numerous functional areas and major connectivity, particularly with the frontal lobe. The parietal lobe harbors several different functions, including visuomotor control, selective attention and consciousness, sensorial perception and body representation, and the vestibular system. Subjective signs are more common (80% of cases) and specific. Somatosensorial disorders, body representation disorders, and vestibular symptoms predominate. The objective semiology of parietal seizures is often misleading, often characterized by motor signs related to propagation.